Optez-vous pour le mentorat ou plutôt pour le coaching ?

On peut apprendre de multiples manières. En regardant, en lisant ou en écoutant. Par le biais de la formation ou du transfert de connaissances. Via le mentorat ou le coaching. Ces deux dernières formes de développement sont en plein essor. Mais sont souvent confondues. Toutes deux puisent dans les traditions antiques mais possèdent chacune leurs caractéristiques spécifiques.

Le terme « mentorat » résonne-t-il de manière branchée et cool à vos oreilles ? Dans ce cas, vous serez sans doute étonné d’apprendre qu’il remonte à l’Antiquité. Il provient plus précisément de l’Odyssée d’Homère où le héros grec « Mentor » était un sage conseiller et ami fidèle d’Ulysse. Lorsque ce roi grec quitta Troie, il confia à Mentor l’éducation de son fils Télémaque.

Bien que la signification de ce terme ait évolué au fil du temps, les éléments de base du mentorat demeurent malgré tout : transmettre la sagesse sur la base de l’expertise. Un mentor est un professionnel engagé qui soutient le mentoré dans son processus d’apprentissage, faisant abstraction des rapports hiérarchiques. En tant que conseiller.

De plus en plus d’entreprises font appel à des professionnels plus âgés, plus expérimentés pour endosser le rôle de mentor. Ils font office d’interlocuteur spécialisé pour de nouvelles recrues et les guident dans leur job et l’entreprise.

Le terme anglais « coaching » provient de « coach » et signifie « une calèche qui emmène des personnes d’un endroit à un autre ». « D’où ils se trouvent vers où ils veulent aller ». Dans l’Antiquité, les dialogues de Platon ou les lettres de Sénèque à Lucilius sont de parfaits exemple d’entretiens de coaching.

Un coach facilite le changement ou permet un renouvellement d’organisation à partir de l’intérieur. En posant des questions spécifiques, en soulevant des thèses ou des dilemmes. Il facilite et stimule le développement de connaissances et la compréhension du coaché qui doit lui-même trouver sa voie.

Le monde du sport est habitué au coaching depuis très longtemps déjà. Pensez par exemple à un joueur de tennis professionnel qui veut atteindre le sommet absolu. Son entraîneur ne le rend pas seulement plus compétent mais il devient également plus fort mentalement grâce à son coach. Un éclairage précieux qui a été suivi par le management d’entreprise et est appliqué de plus en plus souvent au sein des organisations.

Contrairement au mentorat qui s’oriente davantage vers la connaissance ou l’aptitude, un coach ne doit pas être un expert. Grâce à ses connaissances, son sens des contacts et son empathie, un bon coach donnera de l’espoir au travailleur et stimulera sa motivation à avancer.

L’essentiel à cette fin est de partir à chaque fois des talents et points forts du coaché. En poursuivant le déploiement de ceux-ci, le coaché repousse ses limites et se développe pleinement.

Vous avez de l’expérience en matière de mentorat ou de coaching ? Comment veillez-vous à poursuivre votre évolution dans votre job et en tant que professionnel ?